Le 6 janvier 1852, Louis Braille perd son combat contre la maladie (la tuberculose) et s’éteint à l’Institution Royale des Jeunes Aveugles à Paris.
Il est inhumé le 10 janvier au cimetière de Coupvray, dans la tombe où reposent déjà son père et sa sœur Marie-Céline. Par décision du conseil municipal en date de 15 février 1885, la commune fit installer une pierre tombale pour Louis Braille et une concession à perpétuité lui fut alors offerte.
Le conseil municipal y fit graver :
Louis Braille
né à Coupvray le 4 janvier 1809
décédé à Paris le 6 janvier 1852
Professeur à l’Institut National des Jeunes Aveugles de Paris
Inventeur de l’écriture en points saillants à l’usage des aveugles.
En 1952, à l’occasion du centenaire de sa mort, l’Etat français décide de panthéoniser l’inventeur de génie. Le conseil municipal et les habitants de Coupvray, très attachés à l’enfant chéri du village, souhaitent garder une relique du Grand Homme. Symboliquement ses mains resteront à Coupvray, alors que le reste du corps sera transféré au Panthéon.
Ses mains ont été déposées dans une urne scellée sur sa tombe où l’on peut lire : La commune de Coupvray garde pieusement dans cette urne les mains du génial inventeur.
Sur une autre plaque apposée par l’Etat, est écrit :
Le 20 juin 1952, a été exhumé le corps de Louis Braille.
Il a été transféré au Panthéon le 22 juin 1952 en hommage national.
Transfert des cendres de Louis Braille au Panthéon, le 22 juin 1952 et discours d’Helen Keller (Archives INA) :
https://www.ina.fr/video/AFE85004613
https://www.youtube.com/watch?v=EiZ8W1WA2QU
https://www.youtube.com/watch?v=tXCjlAeu9iE
https://www.youtube.com/watch?v=dq2giRGJ3bI
https://www.youtube.com/watch?v=zTXrE-pR5sY